Collonges la Rouge

La plus vieille trace de Collonges-la-Rouge date de 785, quand l'évêque de Limoges donne le prieuré de Collonges à l'Abbaye de Charoux (Vienne). A partir du XIIIème et jusqu'à 1738, grâce à son micro-climat, Collonges-la-Rouge devient le lieu de villégiature hivernale des nobles et administrateurs de La Vicomté de Turenne.

Le grès de Collonges-la-Rouge date de la fin de l'ère primaire, le Permien.

C'est l'époque où il y a le plus d'oxygène sur terre et les massifs contenant du fer qui sortent à cette époque deviennent rouge à cause de l'oxydation de ce fer.

Le grès vient de la colline protégeant Collonges-la-Rouge du vent du Nord.

Par contre, sous nos pieds, plus de grès mais le calcaire du Quercy.

Ce phénomène géologique s'appelle La Faille de Meyssac.

   Le Massif de grès fait environ 12 km de long sur 6.5 km de large.

Outre Collonges-la-Rouge, Meyssac, Noailhac, Lagleygeolle, Lanteuil, St-Bazile, Le Pescher et Sérilhac, tous sur le massif, sont aussi construits, en partie ou en totalité, avec le grès rouge. 

Les nobles et administrateurs de la Vicomté de Turenne ont eu du goût en construisant leurs résidences d'hiver en ce lieu bénit des Dieux.

Surnommée "la Ville aux 25 Tours", elle rassemble sur un petit espace 4 Castels et de nombreuses maisons nobles relies par de petites ruelles.

Prenez le temps de vous éloigner un peu du centre pour admirer Collonges-la-Rouge de l'extérieur.

Au fait, il y a une très belle vue de La Mérelle sur l'église et le Castel de Vassinhac ..